NE MANQUEZ PAS L'EXPOSITION « AILLEURS EN FRANCE » SUR LES GRILLES DU JARDIN DU LUXEMBOURG À PARIS DU 16 MARS AU 14 JUILLET (ONLY FRANCE)

 

TÉLÉCHARGEMENT : Biographie-CV ICI

 

MAGAZINE DU PAYS BASQUE CONSACRÉ À SÉVERINE DABADIE ©
Diffusion du reportage France 3 Aquitaine © de Perrine Durandeau (journaliste) et Rémi Poissonnier (caméra)

 

    
© Gaizka IROZ                                                                              

 

Images en agence : Only France / Only World : cliquez sur le logo de l'agence

 

TÉLÉCHARGEMENT : Biographie-CV ICI

 

 

 



 

PHOTOGRAPHE PROFESSIONNELLE REPRESENTÉE EN FRANCE PAR LES AGENCES ANA (PARIS)  ONLY FRANCE (PARIS), ONLY WORLD (PARIS) ET EN INDE PAR LA KRITI GALLERY (BÉNARÈS)

 

LIVRES DE PHOTOGRAPHIES PUBLIÉS PAR ROLI BOOKS, LA CHEMINANTE, PILGRIM'S, ELKAR

 

L’instant magique où le premier tirage apparaît dans le bac a révélé en moi un intérêt tout particulier pour l’image. En photographie, l'objectif ne doit pas constituer un obstacle. Il est un prisme dans lequel on observe de l’humanité, de la bienveillance, de la fascination, de la beauté. Un monde imaginaire doit fusionner avec le réel, un processus de transfiguration se mettre en place. Par une opération immédiate qu'est l'acte photographique, la suggestion doit prendre le pas sur la description ou la simple illustration. Comme le préconisait Arthur Rimbaud, il est impératif de se faire «voyant» et de porter son regard au-delà des apparences.
Je considère la photographie comme un voyage intérieur, une quête personnelle, une remise à niveau des valeurs, une ouverture au monde et aux peuples, une manière de s'échapper de la caverne de Platon.
La photographie a été pour moi le prétexte à bien des voyages (voir la présentation de mes travaux antérieurs).
Je suis née à Biarritz au Pays basque, j'ai grandi à Zokoa, le claquement des vagues en fond sonore et l'appel du large en leitmotiv lancinant et impérieux.
Je crois fondamentalement que la photographie peut s'élever au rang de la poésie. Oui, elle peut nous permettre de décrypter les signaux mystérieux parsemés dans tous les recoins du monde. J'aime que la photographie puisse mettre en exergue l'âme insondable des paysages, des gens, tout en conservant leur mystère, qu'elle puisse en souligner la beauté intérieure et que de cette esthétique en jaillisse le sens profond. J'aime que la photographie, comme le préconisait Cartier-Bresson, mette « sur la même ligne de mire, la tête, l'oeil et le coeur».

Travaux et projets antérieurs

Expositions :
La pratique de la photographie m'a amenée depuis 1998 à présenter de nombreuses expositions au Pays basque (français et espagnol) d'abord puis sur Toulouse, Paris, Londres et Bénarès (Inde).
En 2000, j'ai également fait partie de la programmation officielle lors du Festival Biarritz Terre d'Images pour une exposition intitulée « Rising Nepal ».
En 2001, je participe au Biltzar de la photographie à St Jean-Pied-de-Port.
Après avoir intégré le conseil d'administration du Festival Biarritz Terre d'Images, je deviens en 2003, commissaire de l’exposition «Amerikanoak» qui rend hommage à la diaspora basque, dans le cadre du thème développé cette année-là : l'exil.
En 2004, le travail issu de mon premier voyage de plusieurs mois à Bénarès (en Inde) est projeté lors du Festival Biarritz Terre d'Images. Son accueil enthousiaste me décide à poursuivre mes recherches en Inde et principalement à Bénarès. Depuis 2003, je partage mon temps entre l'Inde, où je vis 5 mois par an et le Pays basque où je reste attachée à mes racines. Je développe à partir de ce moment-là deux pans très différents et cependant complémentaires de mon travail. Je compare cela à une respiration, puisant de part et d'autre mon inspiration vitale.

Livres de photographies :
En 2006, ces voyages indiens donnent lieu à une première publication, celle d'un livre de 280 pages comprenant un texte écrit en collaboration avec Christiane Etchezaharreta qui sera ma partenaire concernant les projets éditoriaux mûrissant dans mon esprit.
« Un jour à Kashi » (Editions Pilgrims) est traduit également en anglais « A day in Kashi » et en espagnol « Un dia en Kashi ». Ce livre diffusé en France, en Espagne, en Inde, au Népal et aux Etats-Unis rencontre un certain succès et me permet d'envisager de nouveaux projets et ainsi, de mieux faire connaître mon travail.
Ne souhaitant pas être reconnue seulement pour mes photographies indiennes, je me lance sur un projet de longue haleine qui concerne la pratique du laxoa, l'ancêtre de toutes les formes de pelote basque et cependant assez méconnue puisqu'il n'est plus pratiqué aujourd'hui que par une soixantaine de joueurs dans la vallée du Baztan. En mars 2011 naît alors « Laxoa, aux racines de la pelote basque » (Editions La Cheminante). Le sujet nous amène à réaliser une édition trilingue (français, euskara, castillan) diffusée sur tout le territoire français ainsi qu'en Espagne. Le texte et les interviews sont réalisés en collaboration avec Christiane Etchezaharreta.
Plusieurs voyages à Bénares me permettent de travailler sur un sujet difficile à réaliser : celui de la lutte traditionnelle indienne appelée Kushti. Il faudra, pour le traiter, apprendre la langue hindi et s'armer de beaucoup de patience et d'obstination dans cet environnement très masculin et très rigide. Le livre
voit le jour en décembre 2011 sous le titre : « Kushti in Banaras (wrestling as a homage to the gods) », (Editions Roli books). Il est écrit en anglais et rédigé en collaboration avec Christiane Etchezaharreta.

Septembre 2013 : publication aux Editions Elkar d'un livre de photographies intitulé "Airosa ; Ecume de mer / Itsas Aparra". Un texte bilingue euskara et français écrit en collaboration avec Christiane Etchezaharreta accompagne les images. Il s'agit d'un reportage sensible à bord de l'Airosa plus ancien bateau du port de St Jean de Luz (61 ans et classé monument historique) pour photographier la pêche à la bolinche et le travail à la canne et à l’appât vivant, à la poursuite du thon rouge. Il s'agit d'un hommage à ces marins qui pratiquent une pêche responsable et raisonnée et à ce magnifique bateau, Airosa, avant que les temps modernes n’aient entièrement submergé de leur écume notre passé encore vibrant.

Dernière parution : novembre 2016 : Bergers Basques - Euskal Artzainak / Entre deux mondes - Bi Munduren artean

Plus de 30 ans après la publication de l’ouvrage de référence de Jacques Blot, Artzainak, Séverine Dabadie (photographe et auteur) et Christiane Etchezaharreta (auteur) ont tenté d’établir un état des lieux du pastoralisme basque. Durant plusieurs mois, elles ont arpenté la montagne basque àla rencontre de nombreux bergers de tous horizons, de tous âges, de toutes origines, des hommes, des femmes, des anciens, des jeunes, des bergers sans terre, des bergers issus de famille de bergers, des salariés pastoraux n’étant pas issus du Pays Basque et surveillant les volubiles troupeaux d’Irati, des hommes poursuivant le métier par tradition et même un anthropologue berger.
Loin d’être un monde homogène, tous ont accordé de leur temps, ont partagé leur passion et leur amour de la montagne pour témoigner.
remerciés.
Il n’y a pas « un » pastoralisme mais bien « des » pastoralismes. Ce monde est d’une richesse infinie. Il nous oblige tantàt àtourner notre regard vers le futur, tantàt vers le passé. Le pastoralisme basque ne ressemble plus à l’image d’Epinal que les cartes postales voudraient encore nous imposer. Il s’agit d’un monde en mutation naviguant entre modernité et tradition. Les temps ont changé, entraînant le pastoralisme dans son sillage. Cependant, bonne nouvelle ! Si parfois la tâche est rude, les bergers ont su s’adapter. Ils ont utilisé cette tradition millénaire pour entrer dans le XXIe siècle avec l’envie farouche de perpétuer ces savoir-faire, ces modes de vie, le désir profond d’offrir aux consommateurs les meilleurs produits et surtout faire vivre la montagne.


Publications presse :
A mesure que mon travail se fait connaître, les propositions se font plus nombreuses. Un article de 8 pages sortira dans le magazine d'arts martiaux « Karaté Bushido », un autre de 4 pages dans la revue « Amplitude ».
En 2009, après avoir présenté mes photographies lors du Festival « Visa pour l'Image » à Perpignan, j'intègre l'agence de photographie Sunset (Paris) puis, quelques mois plus tard, l'agence Ana (Paris). Toutes deux sont basées à Paris et donneront lieu à de nombreuses autres publications dont la couverture de la revue « Courrier International » durant l'été 2010.

Commandes et participations :
L’Institut Culturel Basque a fait appel à moi à plusieurs reprises dans le cadre de ses activités : « Danyel Waro : résidence en Aquitaine ». Suivra en 2004 et 2005 d'autres commandes sur le thème des improvisateurs basques appelés « Bertsulari » puis lors des « Rencontres autour de Sylvain Luc » (guitariste jazz), et des « Musiciens Iakoutes à la rencontre des musiciens basques ».
En 2003, l'association Itsas Begia, préservant le patrimoine maritime basque, me mandate en tant que photographe pour la préparation d'un projet de construction de chaloupes à Terre-Neuve et sur les côtes du Labrador au Canada.
L'Académie Ravel, qui chaque année reçoit à Ciboure parmi les meilleurs jeunes musiciens, m'engage en tant que photographe officielle. Puis mon intérêt pour la musique classique se fait connaître et donne lieu à une commande auprès de l'Orchestre Régional de Bayonne Côte Basque. De ces deux commandes, découle également mon intervention prochaine (printemps 2012) au sein de la Médiathèque de Biarritz afin d'animer des stages sur le thème « photographie et musique ». Je deviens également photographe officielle en 2010 et 2011 du Festival international de danse « Le temps d'Aimer » à Biarritz, couvrant l'ensemble des spectacles. 

Interview : France Bleu Pays Basque juin 2014 avec Olivier Vinches : CLIQUER ICI